23.11.2022 | Témoignage

Portrait de François Joubert, gérant de la station-service de l’aire de Vendée

Je m’appelle François Joubert et j’ai 53 ans. Je suis gérant de la station-service de l’aire de Vendée depuis décembre 2012 mais je travaille dans le milieu depuis 1989. Le métier de gérant est un métier de chef d’entreprise, à la fois complexe et très valorisant.
Picoty : Portraits chapô

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle François Joubert et j’ai 53 ans. Je suis gérant de la station-service de l’aire de Vendée depuis décembre 2012 mais je travaille dans le milieu depuis 1989. Le métier de gérant est un métier de chef d’entreprise, à la fois complexe et très valorisant.

Quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai d’abord commencé par un emploi CDD en tant que caissier de nuit il y a plus de 30 ans, puis en 1999 je suis devenu directeur de site. Nous avons débuté l’aventure Picoty avec ma femme en juillet 2006 sur l’aire des Haras sur l’A28 en Basse-Normandie. S’en est suivi la création de l’aire du pays d’Argentan en 2010. Puis nous avons créé la station-service de l’aire de Vendée, dans ma région natale. Nous fêtons d’ailleurs nos 10 ans cette année et nous en sommes très fiers.

En quoi consiste votre métier de gérant ?

Le métier de gérant permet de s’épanouir complètement car il offre une grande diversité de tâches à accomplir. C’est à la fois du commerce, de la négociation, de la recherche de fournisseurs, du marchandising, mais aussi de la comptabilité, des RH et de l’analyse clientèle. On a un cahier des charges à respecter, alors on se partage les tâches avec ma femme. C’est un métier de chef d’entreprise, à la fois complexe et très valorisant.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

Il est primordial d’avoir des qualités commerciales car notre clientèle change tout au long de l’année, il faut donc savoir adapter son offre en fonction des périodes. C’est un métier qui a beaucoup évolué depuis la pandémie car les clients recherchent davantage de local. Notre démarche consiste alors à nouer des relations avec les partenaires régionaux. La Vendée est très riche en produits locaux et en petites PME puissantes, c’est une chance. Cependant il faut être réactif et organisé, car travailler avec des produits frais nécessite de s’adapter au jour le jour, c’est un changement de métier pour nous.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?

Ce que j’adore, c’est aller démarcher les petits fournisseurs autour de nous, qui ne connaissent pas notre activité. Le challenge est de réussir à les convaincre de collaborer avec nous.

Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi avec toute l’équipe à faire évoluer le fonctionnement de nos boutiques depuis une vingtaine d’années. Ce n’est pas évident de changer l’activité, ça se fait petit à petit, mais au final c’est très valorisant de voir les résultats que l’on améliore au fil des années.

Pourquoi Picoty ?

La chance que l’on a dans le groupe Picoty, c’est de ne pas être freiné par une politique commerciale stricte, on a la liberté d’adapter notre activité en fonction de nos clients. Nous avons également choisi Picoty car c’est une entreprise familiale, avec des valeurs humaines hors normes.

Auriez-vous une anecdote à nous partager ?

Oui j’en ai une qui est excellente ! Notre premier entretien avec le directeur commercial s’est déroulé dans une chambre d’hôtel. C’est vrai que c’était plutôt insolite, mais ça a visiblement bien fonctionné puisque je suis là depuis 2006.

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