Changement climatique, définition
Comme le définit l’ONU, le changement climatique¹ désigne les variations naturelles liées aux cycles solaires par exemple, mais aussi, et en grande partie, aux activités humaines.
Les causes du changement climatique
Le changement climatique² résulte de l’accumulation dans l’atmosphère de dioxyde de carbone issu de la combustion de gaz, d’énergies fossiles, de méthane rejeté par les ruminants, des décharges, des exploitations pétrolières et gazières, de protoxyde d’azote issu des engrais, de procédés chimiques.
Toutes ces émissions contribuent à un effet de serre (en piégeant une partie du rayonnement du soleil) et à l’augmentation des températures. Les secteurs contribuant le plus au changement climatique sont le transport (presque 30 % des émissions françaises de GES³ en 2020), l’énergie et l’habitat.
¹ https://www.un.org/fr/climatechange/what-is-climate-change
² https://www.ecologie.gouv.fr/changement-climatique-causes-effets-et-enjeux
³ https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-du-climat-france-europe-et-monde-edition-decembre-2022
Les effets du changement climatique
Le changement climatique se concrétise notamment par :
- L’augmentation des températures (+1,5 °C de 2012 à 2021) ;
- La hausse du niveau moyen des océans ;
- Des évènements météo extrêmes (inondations, sécheresse, vagues de chaleur…) ;
- Le déplacement de populations ;
- Le bouleversement de nombreux écosystèmes ;
- L’acidification des océans menaçant les équilibres aquatiques ;
- Des dangers sanitaires…
Réglementations pour lutter contre le changement climatique
À l’échelle mondiale, européenne et nationale, un cadre réglementaire a été défini pour favoriser l’émergence de solutions et de mesures d’adaptation au changement climatique.
Stratégie mondiale d’adaptation au changement climatique
L’accord de Paris⁴ signé fin 2015 par 196 nations lors de la COP21 a pour objectif de limiter la hausse des températures en dessous de 2 °C par rapport au niveau préindustriel. Pour y parvenir, chaque pays soumet des « contributions nationales déterminées » (NDC) correspondant à un plan d’actions climatiques quinquennal ayant pour objet d’opérer sur le long terme une transformation économique et sociale, et lutter de manière pérenne contre les effets du changement climatique.
Stratégie européenne d’adaptation au changement climatique
L’article 191 du traité de fonctionnement de l’Union européenne inscrit explicitement la lutte contre le changement climatique dans la politique environnementale européenne. Les programmes européens de lutte contre les effets du changement climatique prennent place dans un cadre énergie-climat reprenant l’accord de Paris et définissant les objectifs à atteindre par rapport à 1990 :
- Réduire d’au moins 40 % les émissions de GES ;
- Améliorer de 30 % l’efficacité énergétique ;
- Dépasser les 30 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale.
Un cadre européen pour l’adaptation au changement climatique a été mis en œuvre et s’articule autour de 3 priorités : la promotion des actions des États membres, plus de transparence et une meilleure information des processus de décision, une focalisation sur les secteurs clés les plus vulnérables. Il fait écho aux cadres nationaux des États membres.
Stratégie française de lutte contre le changement climatique
La France s’est aussi engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, avec notamment la loi Énergie climat de 2019 qui détermine le cadre, les ambitions et la cible de la politique climatique nationale et porte sur :
- La sortie progressive des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables (EnR) ;
- La lutte contre les passoires thermiques ;
- La mise en place de nouveaux outils d’évaluation, de pilotage des politiques de lutte contre les effets du changement climatique ;
- La régulation du secteur de l’électricité et du gaz.
La Stratégie nationale bas carbone (SNBC), révisée en 2018-2019, fixe la feuille de route pour lutter contre les effets du changement climatique. Elle détermine les orientations tous secteurs confondus pour assurer la transition vers une économie bas carbone.
La loi de Transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015 fixe les objectifs à moyen et long terme de la politique énergétique française :
- – 40 % d’émissions de GES par rapport à 1990 ;
- – 30 % de consommation d’énergies fossiles par rapport à 2012 ;
- – 50 % de déchets en décharge en 2025 ;
- + 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2030 ;
- Diversifier la production d’électricité…
Les territoires ont aussi leur outil de planification avec le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET). Cet outil stratégique et opérationnel a pour objet de définir un programme d’actions pour atteindre les objectifs en matière d’efficacité énergétique, d’EnR… et adapter le territoire aux effets du changement climatique.
Actions concrètes au sein de Picoty
En tant qu’énergéticien, Picoty est concerné par la sobriété énergétique dans le secteur du transport et de l’énergie, et s’est engagé très tôt dans une démarche de développement durable en faveur de la transition énergétique. Cette démarche repose sur une politique RSE volontariste (label LUCIE 26000), visant à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement.
Picoty et ses filiales confortent cette stratégie à travers les certifications ISO (système de management environnemental, système de management de l’énergie) et les certifications Qualicert (filiales de distribution), Qualibat (filiales de diversification thermique…). L’entreprise sensibilise ses collaborateurs aux enjeux du réchauffement climatique à travers notamment les ateliers collaboratifs sur le thème de la « Fresque du climat »⁵ et de la mobilité. Elle est aussi engagée dans la convention des entreprises pour le climat (CEC).
Le groupe diversifie ses actions en faveur du développement durable et la transition énergétique en commercialisant des énergies alternatives (biocarburants, biocombustibles, GNV, bioGNV) et en installant des bornes électriques dans ses stations. Elle participe avec les certificats d’économie d’énergie (CEE, Coup de pouce chauffage…) à la rénovation énergétique de l’habitat. Elle multiplie également ses investissements dans les énergies du futur (hydrogène…), et participe activement au développement de la collecte et du recyclage des huiles alimentaires usagées comme source d’énergie.
Picoty s’engage également dans le développement de stations de proximité offrant un mix énergétique diversifié, des produits alimentaires issus de circuits courts et des services de location de véhicules électriques.
